Bail précaire commercial
Le 08/03/2024 par Christian
Comprendre le bail précaire commercial pour tirer profit de ses avantages
Au sein du paysage juridique des baux commerciaux, une option moins connue mais potentiellement intéressante pour les entrepreneurs et propriétaires existe : le bail précaire commercial. Ce type de contrat présente des spécificités à la fois en termes de durée, d’exploitation et de destination qui peuvent s’avérer opportunes pour certaines situations. Dans cet article, nous décortiquerons ensemble ce qu’est un bail précaire commercial et quelle utilité il peut avoir pour votre projet professionnel. Si vous souhaitez ouvrir un commerce, voici toutes les informations sur le bail précaire commercial.
Définition et généralités du bail précaire commercial
Le bail précaire commercial est également appelé bail dérogatoire ou bail de courte durée, ces termes étant interchangeables. Il désigne un type de contrat locatif conclu entre un propriétaire et un entrepreneur ayant pour objet l’occupation de locaux destinés à exercer une activité commerciale, artisanale ou industrielle.
Les parties conviennent d’une durée limitée pour l’occupation des locaux. Cette durée doit être comprise entre 1 jour et 3 ans au maximum. Au terme de cette période, il est possible de signer un nouveau bail dérogatoire ou bien, sous certaines conditions, de basculer sur un bail commercial classique. Un des principaux attraits du bail précaire commercial réside dans sa flexibilité quant à la durée et aux modalités de renouvellement.
Définition et généralités du bail précaire commercial
Le bail précaire commercial est également appelé bail dérogatoire ou bail de courte durée, ces termes étant interchangeables. Il désigne un type de contrat locatif conclu entre un propriétaire et un entrepreneur ayant pour objet l’occupation de locaux destinés à exercer une activité commerciale, artisanale ou industrielle.
Les parties conviennent d’une durée limitée pour l’occupation des locaux. Cette durée doit être comprise entre 1 jour et 3 ans au maximum. Au terme de cette période, il est possible de signer un nouveau bail dérogatoire ou bien, sous certaines conditions, de basculer sur un bail commercial classique. Un des principaux attraits du bail précaire commercial réside dans sa flexibilité quant à la durée et aux modalités de renouvellement.
La durée et la fin du bail précaire
Détermination de la durée
Il appartiendra aux parties de choisir la durée du contrat dans les limites posées par le législateur. Nul besoin d’une durée minimale, il est possible d’établir un bail précaire pour une durée très courte, ceci étant peu courant en pratique. En revanche, il ne peut excéder 3 ans. Ce laps de temps limité se justifie notamment par le souhait des autorités de favoriser l’accès au bail commercial classique et ses protections offertes aux preneurs.
Renouvellement et résiliation du bail
Au terme des 3 années maximum de bail précaire commercial, les parties ont plusieurs options :
- Signer un nouveau bail dérogatoire : cela suppose toutefois de respecter un certain formalisme et de bien prendre garde à ne pas créer involontairement un véritable statut protecteur pour le locataire.
- Basculer sur un bail commercial classique : lorsque les conditions sont réunies, le locataire devient alors titulaire d’un droit au renouvellement avec toutes les garanties afférentes.
- Ne pas procéder à un nouvel acte et mettre un terme définitif à la location.
Le propriétaire peut également chercher à mettre fin anticipativement au bail s’il existe des motifs sérieux, tels que des impayés de loyers ou une cessation d’activité illicite. Une telle démarche requiert toutefois le suivi d’une procédure précise et implique généralement le recours aux tribunaux.
Les obligations respectives des parties
Bien que le bail précaire commercial soit par nature éphémère et déroge au statut protecteur du bail commercial classique, les parties ne sont pas exemptées pour autant de certaines obligations légales et contractuelles.
Obligations du locataire
Le locataire s’engage notamment à :
- Payer régulièrement son loyer et les charges y afférentes, selon les modalités fixées dans le contrat.
- User des lieux loués en “bon père de famille”, c’est-à-dire de manière raisonnable et prudente, sans causer de dommages inutiles ou mettre en danger les autres occupants du bâtiment.
- Informer sans délai le propriétaire de tout problème affectant les locaux (dégâts, vétusté, etc.).
- Souscrire une assurance couvrant les risques liés à l’exploitation de son activité dans les locaux loués.
Obligations du propriétaire
Quant au propriétaire, il est tenu de :
- Délivrer un local conforme aux normes d’habitabilité et de sécurité en vigueur.
- Répondre aux demandes d’aménagement exprimées par le locataire, sous réserve de celles-ci ne soient pas disproportionnées ou contraires à la destination prévue.
- Procéder aux travaux nécessaires pour maintenir les locaux en bon état, hors travaux imputables au locataire ou résultant d’une force majeure.
- Ne pas entraver l’exploitation de l’activité exercée par le locataire dans les lieux loués.
Le contenu du bail précaire commercial et sa rédaction
Afin d’éviter toute contestation ultérieure et de sécuriser juridiquement la location, il est essentiel de rédiger un contrat détaillé et précis reprenant les éléments suivants :
- La désignation des parties (propriétaire et locataire), avec leurs coordonnées complètes et leur statut.
- Une description précise du local (adresse, superficie, caractère indépendant ou partie d’un ensemble, éventuels équipements).
- La destination des lieux loués, soit l’activité qui y sera exercée. Il convient d’être spécifique à cet égard afin d’éviter tout conflit ultérieur sur les limites de l’usage autorisé.
- La durée du contrat, conforme aux limitations légales et assortie d’éventuelles modalités de renouvellement ou prorogation.
- Les montants du loyer et des charges prévisibles, ainsi que les modalités de paiement et de révision éventuelle.
- Les clauses relatives à l’exécution du contrat (obligations respectives des parties, garanties, responsabilités, etc.).
Il peut être utile de se faire assister par un professionnel du droit (avocat, notaire) pour la rédaction du contrat et vérifier qu’il respecte l’ensemble des dispositions légales en vigueur. N’hésitez pas à vous entourer de conseils avisés afin d’optimiser au mieux ce type de bail et ses opportunités pour votre fonds de commerce.
Christian Nsonda
Fort d’une expérience de plusieurs années en développement économique, Christian accompagne les porteurs de projet dans leur projet d’implantation d’activités économiques ou commerciales. Sa capacité à comprendre vos enjeux et sa connaissance des territoires et de leur accompagnement font de Christian un atout à la réussite de votre implantation.